L’université Paul-Valéry Montpellier 3 s’est dotée depuis février dernier d’un outil de détection des similitudes. Au-delà du volet répressif, ce sont bien la sensibilisation et la prévention qui sont les maîtres-mots du dispositif de lutte contre le plagiat.
Pourtant, éviter le plagiat n’est pas toujours aisé pour un étudiant qui accède à un cursus d’études supérieures. Il est nécessaire de le sensibiliser à quelques règles de base, dont celui d’éviter de recourir au “copier-coller”, et lui apprendre à citer constamment ses sources. L’apprentissage de ces nouvelles habitudes universitaires permettrait et à terme à l’étudiant d’acquérir des réflexes plus sains et de ne plus avancer l’excuse du “plagiat involontaire” par méconnaissance des règles.
L’outil de détection des similitudes est une des réponses au plagiat. Pour autant, il ne doit pas être une “machine à sanction”. S’il faut éviter de laisser passer un cas de plagiat pour éviter tout sentiment d’impunité, la réaction n’est bien entendu pas la même entre un paragraphe plagié dans un dossier de premier semestre, et une thèse intégralement issue de sources non mentionnées. En cas de plagiat avéré, l’enseignant pourra saisir la section disciplinaire s’il l’estime nécessaire.